La tension montre d’un cran entre Frédéric Leturque et François Desmazière au conseil municipal

Publié le par Debout La République Pas-de-Calais

 

 

Le conseil municipal arrageois s’est réuni lundi soir. Le début de la séance a été tendu entre Frédéric Leturque, le maire, et François Desmazière, désormais conseiller d’opposition, qui souhaitait avoir un groupe au sein du conseil.

 François Desmazière et Frédéric Leturque, ici lors de l’élection à la CUA fin 2011. Le temps était encore aux sourires. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIERE VDNPQRFrançois Desmazière et Frédéric Leturque, ici lors de l’élection à la CUA fin 2011. Le temps était encore aux sourires. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIERE
 François Desmazière et Frédéric Leturque, ici lors de l’élection à la CUA fin 2011. Le temps était encore aux sourires. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIERE VDNPQRFrançois Desmazière et Frédéric Leturque, ici lors de l’élection à la CUA fin 2011. Le temps était encore aux sourires. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIERE

François Desmazière, ancien adjoint de Jean-Marie Vanlerenberghe et désormais dans l’opposition, prend la parole d’entrée en demandant la réponse à la question posée lors de la précédente réunion, le 12 novembre. « Reconnaissez-vous le groupe Arras Passionnément ?» Frédéric Leturque laisse alors parler Alexandre Malfait, un de ses adjoints. « Nous avons eu une discussion sur ce sujet, la semaine dernière, lors d’un déjeuner du groupe majoritaire. La majorité n’y est pas favorable.» Frédéric Leturque, très froidement, ajoute: « nous repoussons votre demande. Il n’y aura pas de modification du règlement intérieur du conseil municipal.»

« Vous restez figé sur les positions de 2008. C’est illogique et scandaleux.» François Desmazière va même jusqu’à évoquer, « un déni de démocratie». Et de citer Albert Camus: « La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité.» Ambiance, ambiance dans la salle de l’hôtel de ville… « Nous allons voter si vous le souhaitez, mais à main levée. Qui est pour le changement du règlement intérieur?», interroge le maire. Seules les mains des conseillers d’opposition (Arras Passionnément, le PS et les Verts), qui auraient préféré un vote à bulletin secret, se lèvent. Arras Passionnément n’aura pas son groupe et donc sa tribune dans Arras actu, le journal municipal.

François Desmazière, très au point sur les réseaux sociaux, n’a pas tardé à twitter: « La demande de reconnaissance du groupe Arras Passionnément est refusée par le maire. La démocratie est un combat à Arras.» Et quelques minutes plus tard, il «gazouille» encore en direct du conseil: « Étonnante équation démocratique locale: FN = 1 élu = droit à un groupe et à tribune dans Arras actu, Arras Passionnément = 3 élus = RIEN.» Frédéric Leturque, très actif également sur Facebook, pourra lire tous ces tweets sur son iPad où il faisait défiler, lundi soir, les différentes délibérations du conseil municipal. La tension commence à monter et n’est pas prête de tomber. Les élections municipales se dérouleront en mars 2014. Les réseaux sociaux y joueront certainement un rôle.

Publié dans Région

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