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Mon projet pour une France libre et forte

Publié le par Debout La République Pas-de-Calais

Mon projet pour une France libre et forte

1 CONSULTER LES FRANÇAIS SUR LES SUJETS MAJEURSNotre pays souffre d’un divorce profond entre sa classe politique et le peuple. C’est pourquoi je suis ardemment favorable à la mise en place du référendum d’initiative populaire, que la majorité sortante s'est refusée à concrétiser par la loi et dont le PS semble se méfier au plus haut point, comme s'il n'avait toujours pas confiance dans le peuple... Permettre aux Français de mieux s’exprimer à tous les échelons de notre vie démocratique demeure une nécessité sur laquelle je m'engage !

2 FAISONS RESPIRER NOTRE DEMOCRATIE !Je propose de reconnaître le vote blanc afin que soient mieux prises en comptes les attentes de nos concitoyens par les gouvernants. Il est impératif également d'introduire une dose de proportionnelle pour les élections législatives et de moraliser enfin la vie publique, en interdisant à vie à tout élu condamné pour des faits de corruption de se représenter à une élection.

3 BATIR L'EUROPE DES NATIONS ET DES COOPERATIONS LIBRESDepuis le « non » des Français au Traité Constitutionnel en 2005, l’ensemble des traités européens actuels (qui étaient intégrés à sa partie III) ne sont plus légitimes et doivent donc être renégociés. C'est pourquoi je continuerai à me battre pour une nouvelle Europe qui rendra aux États-nations leur liberté d’action en supprimant toutes les structures relevant de l’inspiration fédérale antidémocratique (Cour de Justice, Commission, Banque Centrale Européenne). A la place, il faut créer des « agences de coopération européenne » à la carte, organisées de manière souple et respectueuse des souverainetés nationales. Nombreux sont les domaines où les pays membres gagneront à s’allier pour créer les Airbus et Ariane de demain (panneaux solaires du XXIe siècle, voiture propre, lutte contre le cancer, universités européennes, biotechnologies...).

4 DÉFENSE NATIONALE : CE N’EST PAS À L’OTAN DE DÉCIDER POUR NOUS !L’OTAN est un anachronisme qui date de la Guerre froide. La France n’a aucun intérêt à être sous la tutelle militaire des États-Unis ! Critique de cette pleine réintégration de notre pays dans le commandement militaire intégré de l'Alliance atlantique, François Hollande ne semble pas, pour autant, désireux de l'annuler... Plus que jamais, il faut sortit la France du commandement intégré de l’OTAN et fixer un objectif de maintien de notre budget de défense à 2 % du PIB (hors pensions). Notre politique étrangère doit être de nouveau fondée sur le respect de l’indépendance et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et s'appuyer davantage sur une OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) vraiment consultée et mieux financée.

RELOCALISER UN MILLION D’EMPLOIS, C’EST POSSIBLE !

En 10 ans, la France a perdu près d’un million d’emplois industriels. Ce chômage de masse est la cause principale du déficit de la Sécurité Sociale et de la difficulté à financer nos retraites. Il empêche notre jeunesse de s’intégrer dans la société, il crée l’angoisse du lendemain, la peur du déclassement et une régression sociale inacceptable pour notre pays. C’est pourquoi le combat de l’emploi sera mon combat prioritaire à l'Assemblée nationale. Le Parlement doit veiller à ce que le gouvernement sorte de la crise de l'euro par le haut, muscle nos entreprises et défende enfin nos emplois et la production nationale.

5 POUR FAVORISER LA PRODUCTION EN FRANCE : REFORMER LA MONNAIE ET LA FINANCEMENT DE LA DETTEL’euro cher est une catastrophe pour notre économie. Et pour cause : mettre en œuvre une monnaie unique pour des économies si différentes conduit nécessairement à l’impasse et, si on n'y prend garde, au chaos d'une explosion subie de la monnaie unique. Je me battrai pour la France prenne les devants et sorte de la monnaie unique pendant qu'il en est encore temps, afin de créer à la place une monnaie commune souple, l’euro-franc. Mais il faudrait aussi avoir le courage d'aller plus loin : la Banque de France doit de nouveau prêter à 0% à l'Etat pour lui permettre d'investir dans les projets d'avenir et de diminuer les sommes considérables qu'il verse aux banques privées au titre des intérêts d'emprunt.

6 UN « PROTECTIONNISME INTELLIGENT » POUR FAVORISER LE « FABRIQUÉ EN FRANCE »Le libre-échange déloyal provoque une course sans fin au moins-disant social, salarial, fiscal et environnemental. En effet, la France ne peut pas conserver ses acquis sociaux et environnementaux et être en concurrence avec des esclaves en Asie ! C’est pourquoi, face à la défaillance de l'UE en matière de commerce international, la France doit établir des règles commerciales équitables en mettant en place des droits de douane et des quotas. Comme le fait la grande majorité des pays asiatiques ou d’Amérique Latine, c'est le seul véritable moyen de relocaliser l’activité en France. Le produit de ces taxes pourra être en partie affecté au financement de notre protection sociale. Dans le cadre de ce « protectionnisme intelligent », la promotion du « fabriqué en France » doit être systématique. Je me battrai ainsi à l'Assemblée pour la mise en place d'un étiquetage précis des produits et le vote d'une loi obligeant les administrations à acheter français à qualité équivalente.

7 MOINS DE CHARGES POUR LES ENTREPRISES QUI INVESTISSENT EN FRANCELes petites entreprises sont celles qui créent de l’emploi en France, elles ne délocalisent pas comme les grands groupes. Pour conforter leur rôle, deux mesures fortes pourraient être prises : diminuer de moitié l’impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis sur le sol français pour les entreprises de moins de 250 salariés et exonérer de cotisations sociales pendant cinq ans le recrutement d’un chômeur de longue durée pour une TPE (moins de 10 salariés).

8 DES BANQUES SOUS CONTRÔLE POUR FINANCER L’ÉCONOMIE RÉELLELa crise financière a révélé la monstruosité d’un système bancaire qui privatise ses profits mais collectivise ses pertes, tout en jouant l’argent des épargnants au casino sur des marchés anarchiques. Pour éviter les excès du passé, les pouvoirs publics doivent décider la séparation des activités de banques d’affaires et de banques de dépôt et faire établir des normes bancaires strictes en interdisant le « hors bilan », ainsi que les activités les plus spéculatives. Je plaide depuis longtemps pour la mise sur pied d'un pôle bancaire de service public plus important adossé à la Banque Postale - afin de financer les entreprises et ne pas utiliser l’épargne des français pour spéculer sur les marchés. Le nouveau président de la République en a fait la promesse j'entends tout particulièrement veiller à ce que le gouvernement la concrétise.

9 METTRE AU PAS LES SPÉCULATEURSAujourd’hui, l’économie réelle est soumise aux humeurs irrationnelles et exubérantes des marchés et à leurs intérêts privés. Il faudra par conséquent introduire un contrôle de mouvement des capitaux aux frontières afin de limiter la spéculation et en finir avec les « parasites fiscaux ». Une Taxe Tobin d’au moins 0,1 % sur toutes les transactions financières doit être instaurée avec les États européens volontaires dans le cadre de ce contrôle des capitaux. Là encore, le Parlement devra veiller à ce que le nouveau président de la République n'oublie pas son engagement, quelle que soit la réaction de l'Allemagne comme de Bruxelles.

10 INVESTIR MASSIVEMENT DANS L’INNOVATION ET LA RECHERCHELa France a créé les filières spatiale, aéronautique, ferroviaire ou nucléaire sous l’impulsion de l’État et sans le concours de la Commission européenne ! En s’appuyant sur des pôles de compétitivité renforcés, associant public et privé, écoles d’ingénieurs, universités, organismes de recherche et industrie, l'Etat doit investir dans les filières d’avenir (énergies renouvelables, transports non polluants, recyclage, biotechnologies), et porter notre effort de recherche à 3 % du PIB, en nous alliant au cas par cas à des partenaires européens. J'agirai aussi à l'Assemblée nationale pour que l’État français retrouve le contrôle de sa recherche afin d’arrêter la casse de nos grands organismes de recherche par l’Union Européenne et de revaloriser le métier de chercheur.

11 DES IMPÔTS PLUS JUSTES POUR UN BUDGET MIEUX ÉQUILIBRÉParce que des déficits excessifs menacent notre modèle social et que les premières victimes des plans d’austérité sont les plus modestes, une gestion rigoureuse des finances publiques est nécessaire sans pour autant casser la croissance. Le financement de quantité de mesure serait ainsi facilité par la sortie de l’euro, le protectionnisme intelligent et la baisse des charges. La lutte contre les gaspillages, notamment en adoptant une fiscalité plus juste, en serait facilitée : réduction drastique des niches fiscales, rapprochement de la fiscalité des revenus du capital sur celle des revenus du travail, nouvelle tranche d’impôt sur le revenu à 50 % pour les revenus les plus élevés et réforme de la fiscalité des grands groupes (fin de la loi Copé). Dans le même esprit de justice, je soutiendrai la création d'un « impôt de citoyenneté », afin que chaque Français qui a élu domicile fiscal à l’étranger soit soumis, comme aux Etats-Unis, à une taxe minimale et ne soit pas encouragé à l’évasion fiscale : il ne sera ainsi plus possible de profiter de Saint-Tropez et des meilleurs hôpitaux français tout en résidant à Monaco, sans contribuer à l’effort national .

12 L’ÉCOLOGIE AU SERVICE DE L’EMPLOI : EN FINIR AVEC L’ÉCOLOGIE PUNITIVEL’écologie est trop souvent conçue et mise en œuvre de manière punitive. C’est pourquoi il me paraît urgent de la mettre au service de l’emploi : création de pôles de compétitivité dédiés à l’environnement, formations universitaires et mise sur pied d’un grand service public du recyclage et des filières de substitution aux hydrocarbures (énergie, plastique).

DES SERVICES PUBLICS POUR TOUS ET SUR TOUT LE TERRITOIRE

Tout doit être mis en œuvre pour relancer la croissance, mais l'Etat devra veiller dans ce cadre à bien irriguer tout le territoire - notamment grâce aux services publics. Or, depuis l'accord de Barcelone, accepté par le PS, le Modem et l’UMP, les services publics sont systématiquement privatisés et ouverts à une fausse concurrence qui les remplace par des oligopoles privés, prompts à augmenter les tarifs des usagers tout en réduisant leur qualité. Il est temps de renverser cette logique pour retrouver des services publics de qualité, meilleur marché et mieux répartis sur l’ensemble du territoire !

13 NATIONALISER EDF/GDF ET MIEUX CONTRÔLER LE NUCLÉAIRESi concernant l’énergie il faut se garder de toute décision hâtive, une chose est sûre : Fukushima montre que l’abandon du secteur au privé conduit à des économies irresponsables au détriment de la sécurité. C’est pourquoi je continuerai à me battre au Parlement pour la fusion d'EDF et GDF, en les nationalisant à 100 %. Je suis également favorable à la fermeture des centrales nucléaires vieillissantes situées dans des zones sismiques et au renforcement de la recherche sur les centrales de 4e génération, plus sûres et plus propres. À long terme, il faut parvenir à un rééquilibrage de notre filière énergétique en fonction du coût, du respect de l’indépendance nationale, de la sûreté et du respect de l’environnement en développant les énergies renouvelables (notamment le solaire).

14 EN FINIR AVEC LE SCANDALE DES AUTOROUTES : LA SUPPRESSION PROGRESSIVE DES PÉAGESIl faut de toute urgence mettre fin au processus de libéralisation du transport ferroviaire (en fusionnant RFF et la SNCF) mais aussi des autoroutes, dont les péages doivent servir à financer la construction des voies et l’entretien, et non les actionnaires privés : c’est pourquoi je continuerai de réclamer la gratuité progressive de tous les péages pour les autoroutes « amorties ». Bradées en 2006 par le gouvernement, les autoroutes doivent revenir dans le giron public.

15 UN VRAI SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ : UN AGRÉMENT POUR TOUS LES NOUVEAUX MÉDECINSL’envolée du prix des mutuelles prouve que notre système de santé se fracture en deux : d’un côté un service public standard, de moins en moins performant, de l’autre un secteur privé accessible uniquement aux plus riches. Parce que je refuse la santé à deux vitesses, je défendrai au Parlement notre système public, unitaire et solidaire, en le rationalisant quand il le faut (maisons de santé en zone rurale, refonte des barèmes, déremboursement des médicaments inutiles, dossier médical) et en assurant un vrai service public (lutte contre les déserts médicaux, réforme de la filière dentaire).

16 LES COMMUNES ET LES DÉPARTEMENTS, CELLULES DE BASE DE LA RÉPUBLIQUEIl faut maintenir la commune et le département comme cellules de base de notre République. Le Parti socialiste s'est officiellement opposé à la mauvaise réforme territoriale voulue par le président sortant, mais rien ne garantit, là encore, qu'il ne profitera pas de l'existence de cette réforme – en vérité acceptée par beaucoup de ses caciques – pour la maintenir...

DONNER UN COUP DE FOUET A L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE !

Effondrement des candidatures au CAPES, profond malaise des professeurs, jusqu’à 30 % des élèves qui sortent du système éducatif sans véritablement maîtriser les fondamentaux : notre école traverse une crise sans précédent ! Ce constat, conséquence des politiques menées par le PS comme l’UMP, doit nous conduire à une véritable remise en question. L’éducation doit ainsi devenir une des priorités majeures du prochain quinquennat. Le délabrement actuel imposera de commencer par reconstruire les fondations d’un système qui, jadis, a pourtant été un exemple pour le monde !

17 GARANTIR LES SAVOIRS FONDAMENTAUXLe nombre d’heures hebdomadaires consacrées au français dans le cycle élémentaire doit être augmenté de de 10 à 16 h (comme en 1969) et les classes de CP doivent être au maximum dédoublées pour faciliter l’apprentissage de la lecture et limiter toute prise de retard.

18 RESTAURER L’AUTORITÉ DU PROFESSEUR ET DU MAÎTRE SUR SA CLASSELa perte d’autorité des professeurs et des instituteurs est une des raisons majeures des problèmes actuels. C’est pourquoi, avec beaucoup d'autres, je souhaite que soit réaffirmée l’autorité du conseil de classe pour les décisions de passage ou d’orientation, en limitant les possibilités d’appel, et que soit donné le pouvoir à tout professeur de convoquer un conseil de discipline sans avoir besoin de l’aval de l’administration. Chaque élève gravement perturbateur devra pouvoir être exclu d’un établissement et pris en charge dans un environnement spécialisé, à vocation disciplinaire et éducative. Sur ce terrain, le laxisme des socialistes devra être combattu.

19 DES ENSEIGNANTS MIEUX RÉCOMPENSÉSLes coupes arbitraires d’effectifs et la dévalorisation de la condition enseignante ont créé un profond malaise dans un corps enseignant pourtant dévoué. Il faudra donc revaloriser ce métier injustement décrié, en mettant fin à la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux et recruter 30 000 enseignants là où il y en a besoin (notamment du CP au CE2 pour assurer un meilleur apprentissage des fondamentaux). Il faudra également mieux récompenser les enseignants dans les zones difficiles. En clair, il faudra réformer la haute administration, pédagogiste et responsable de l’échec actuel, pour faire confiance aux instituteurs et professeurs qui se battent au quotidien sur le terrain, souvent avec foi et talent.

20 DÉMOCRATISER L’ACCÈS À L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURDepuis quelques décennies, nous assistons à une uniformisation de notre système éducatif sur le modèle anglo-saxon, avec un renchérissement du coût des études et une stagnation du niveau d’accès d’une génération aux études supérieures autour de 25 %, contre 40 à 50 % dans beaucoup d’autres pays. Il faut donc poursuivre l’effort budgétaire en faveur de l’enseignement supérieur pour qu’il atteigne 2 % du PIB dans 10 ans et rattraper ainsi notre retard en renforçant le partenariat entre écoles, universités et IUT. Cette augmentation des moyens doit permettre un accès plus démocratique à l’enseignement supérieur par des bourses au mérite et la réduction des frais d’inscription. Pour éviter les problèmes d’orientation, pourquoi ne pas instaurer une vraie sélection au mérite, comme en médecine, à l’entrée de l’université pour les filières qui ont des problèmes de débouchés ? L’État devra également garantir la gratuité des concours pour les grandes écoles qui rackettent aujourd’hui les étudiants souhaitant les intégrer et se refuser à toute « discrimination positive » consistant à supprimer la sélection au mérite.

RÉTABLIR L’ORDRE JUSTE

Les violences aux personnes n’ont cessé de progresser depuis 15 ans (plus de 90 % de hausse depuis 1997), signifiant l’échec majeur des majorités de droite et de gauche qui se sont succédées. Après le décalage entre les discours et les actes du pouvoir sortant, la décision de la nouvelle ministre de la Justice d'abroger les tribunaux correctionnels pour mineurs constitue un signal très inquiétant pour l'avenir. Parce que cette violence touche d’abord les plus jeunes et les plus faibles, il faut absolument la faire reculer. C’est pourquoi je serai tout particulièrement vigilant sur la politique pénale et de sécurité publique du prochain gouvernement, qui ne doit pas renoncer à accorder à la police et la justice les moyens nécessaires, tout en se gardant de céder au laxisme habituel de la gauche.

21 10 000 POLICIERS ET 20 000 PLACES DE PRISON EN PLUS Il faut recruter 10 000 personnes pour combler intégralement les départs à la retraite qui n’ont pas été remplacés depuis 2007, et construire 20 000 places de prison supplémentaires pour permettre d’appliquer les peines et garantir des conditions d’incarcération décentes. La circonscription du commissariat de Montgeron, particulièrement sinistrée par la RGPP ces dernières années, doit pouvoir compter sur un Député mobilisé en permanence vers le ministre de l'Intérieur.

22 SUPPRIMER LES REMISES DE PEINE AUTOMATIQUESDepuis des années, pour limiter la surpopulation carcérale et parfois par mansuétude vis-à-vis des coupables ou angélisme idéologique, les peines d'incarcération sont de moins en moins appliquées. C’est pourquoi il est impératif que la nouvelle Assemblée revienne sur la loi dite des « deux ans » votée en 2009 - qui exonère d’application les condamnés à des peines de moins de 2 ans - ainsi que sur la double peine. De même, les remises de peine automatiques doivent être supprimées en appliquant au moins deux tiers des peines et une véritable perpétuité légale, instaurée. Après la désastreuse « politique du chiffre » du président sortant, consistant à faire la chasse aux petites infractions ordinaires pour gonfler les statistiques, tout en négligeant la délinquance dangereuse, il faut que l'Etat fasse la guerre aux mafias qui contrôlent les réseaux de drogue et à la délinquance financière qui aide à blanchir cet argent. Les infractions financières les plus graves doivent être criminalisées.

GARANTIR LA LIBERTÉ SUR LE NET AFIN DE PROMOUVOIR LA DIVERSITÉ CULTURELLE

La révolution numérique de l’Internet permet potentiellement l’accès de tous à l’ensemble des œuvres artistiques et culturelles dans le monde. C’est le rêve du « musée imaginaire » d’André Malraux à portée de main.

23 ABROGER LA LOI HADOPI ET INSTAURER LE TELECHARGEMENT LIBRELa révolution numérique est une chance inouïe qu’il ne faut pas laisser passer. Il faudra donc abroger la loi Hadopi tout en rémunérant les auteurs grâce au mécanisme de la licence globale, prélevée sur les fournisseurs d’accès à Internet. Il n’y a pas de raison que cela soit toujours les citoyens qui payent pour accéder à la culture alors que les intermédiaires commerciaux s’enrichissent au-delà du raisonnable. Il faudra en outre assurer la neutralité du net afin de garantir la confidentialité des échanges et faire échec au traité liberticide ACTA, afin qu’il ne soit pas transposé en droit français. Sur ce terrain, il n'y a rien à attendre de bon ni à l'UMP (concepteur de la Hadopi), ni du PS qui vient de sortir de son ambiguïté sur le sujet en congédiant du Cabinet du nouveau ministre de la Culture un jeune militant engagé dans la cause de la licence globale... à la très grande satisfaction des majors de l'industrie culturelle.

VIVRE ENSEMBLE DANS UNE FRANCE PLUS HARMONIEUSE ET RASSEMBLÉE

La société marchande détruit le lien social, dresse les citoyens les uns contre les autres tout en rendant les classes sociales hermétiques entre elles. Je souhaite une France plus harmonieuse et plus tolérante, où chacun pourra trouver plus facilement sa place. Je souhaite une société qui favorise l’esprit de responsabilité car la France ne se redressera pas sans l’effort de tous, au profit de tous.

24 PERMETTRE ENFIN LA VRAIE INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LA SOCIÉTÉLe traitement des handicapés est le meilleur signe du niveau de justice et de solidarité d’une société. C’est pourquoi je veux que soit accéléré l’effort pour l’intégration de tous les handicapés dans la société et que la France devienne un pays modèle dans le monde (création de centres relais, développement du braille et de la langue des signes, intégration dans les écoles et dans le monde du travail). Pour cela, je me battrai en particulier au Parlement pour revaloriser le métier des auxiliaires de vie qui aident les familles dont un des membres est atteint d’une maladie dégénérative type Alzheimer ainsi que les enfants handicapés. Enfin, il est essentiel d’améliorer l’accès des enfants handicapés à la scolarité, si possible dans le cursus standard, avec un accompagnement adéquat, sinon dans des classes spécialisées.

25 PROMOUVOIR L’ÉGALITÉ HOMMES-FEMMESLes gaullistes ont toujours fait avancer la cause des femmes, depuis le droit de vote en 1944 ou la pilule en 1967. Je propose de poursuivre les efforts dans ce domaine. Sous aucun prétexte, les principes constitutionnels de laïcité et d’égalité femmes / hommes ne doivent être bafoués sur le territoire de la République. L’égalité salariale doit être l’objectif du quinquennat, chaque entreprise devrait respecter la loi, tout simplement. Je propose aussi de mobiliser les parquets pour appliquer enfin l’arsenal législatif en place pour lutter contre les violences conjugales et toutes les violences faites aux femmes.

26 DEFENDRE LES DROITS DES CONSOMMATEURSAujourd’hui, les consommateurs subissent des dépenses contraintes de plus en plus élevées, sont noyés sous des informations de pertinence diverse et manquent de recours efficaces en cas de problème du fait d’un rapport de force déséquilibré, notamment dans le domaine bancaire. C’est pourquoi il faudra que le Parlement créé enfin une « action de groupe » à la française qui permette aux consommateurs de mieux se défendre en poursuivant collectivement les entreprises qui ne respectent pas la réglementation ou qui abusent de leur position dominante. Et pour limiter les effets négatifs des oligopoles, je propose soit de les transformer en services publics ou d’imposer un service universel minimum (banques, internet), soit d’assurer une meilleure concurrence (portabilité du compte bancaire). Enfin il faut aussi interdire la publicité pour le crédit et mettre en œuvre un meilleur contrôle des pratiques publicitaires.

27 RÉTABLIR LES FRONTIÈRES NATIONALES POUR MIEUX ASSIMILERContrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la frontière est une valeur positive, un symbole de tolérance. Aujourd’hui, les « sans-frontiéristes » sont les alliés objectifs du capitalisme le plus sauvage, celui qui se sert de la main-d’œuvre immigrée pour peser à la baisse sur les salaires des Français et des étrangers réguliers. Ceux qui prônent l’abolition des frontières nationales font donc le jeu du nivellement économique et social par le bas et favorisent la loi du plus fort. Il faut bien évidemment, au contraire, protéger nos frontières pour défendre notre modèle social et environnemental et en finir avec la pensée unique « sans-frontiériste » qui fait le jeu de la haine et du racisme. Seul l’arrêt de l’immigration de masse pourra donc garantir le retour de la paix sociale dans notre pays. Le climat économique rend en outre plus difficile l’intégration des Français « récents » du fait du chômage de masse. Pour faciliter leur assimilation, je suis favorable au rétablissement du contrôle à nos frontières afin de réduire de 50 % le nombre d’immigrants pour le prochain mandat (hors étudiants). Surtout, je souhaite que soit mis en œuvre une véritable tolérance zéro à l’égard de l’immigration clandestine aujourd’hui facilitée aux frontières nationales comme européennes.

28 LE CAPITAL-FORMATION : UNE SECONDE CHANCE POUR LES JEUNES SANS DIPLÔMELes jeunes qui sortent sans formation du système scolaire ont des difficultés à se former s’ils veulent réorienter leur carrière. Je souhaite donc leur offrir une seconde chance grâce à la sécurité professionnelle. Chaque jeune qui sortira tôt du système scolaire doit disposer d’un «capital-formation» qu’il pourrait utiliser tout au long de sa vie.

29 LE PROGRÈS ÉCONOMIQUE POUR TOUS : LE CONTRAT DE PARTICIPATIONIl est vital de réconcilier les entrepreneurs avec les salariés, qui partagent en réalité les mêmes intérêts : c’est pourquoi il faut créer un système où tout un chacun tirera profit du progrès économique. Ainsi, il faut étendre la participation en introduisant un tiers de représentants des salariés dans les Conseils d’Administration, en fixant un objectif de 15 % d’actionnariat salarié dans chaque entreprise et en créant un statut spécifique pour les sociétés qui veulent aller plus loin, tout en encourageant l’économie mutualiste. Une réflexion doit être lancée sur la création, à côté du CDD et du CDI, d'un Contrat de Participation qui intéresserait directement le salarié aux bénéfices de l’entreprise, en contrepartie d’un investissement personnel plus important dans les décisions et la vie de l’entreprise.

30 DEUX MILLIONS DE FAMILLES PROPRIÉTAIRES SUPPLÉMENTAIRES EN 5 ANSLa démographie de la France est un atout qui nous permettra dans une génération seulement de redevenir le premier pays d’Europe. Aussi, je soutiendrai une politique globale en faveur de la famille (notamment le développement de l’offre de crèches et des tarifs « famille nombreuse »). Mais les familles souffrent aujourd’hui de l’envolée du prix de l’immobilier ! C’est pourquoi je suis favorable à l’accession à la propriété pour 2 millions de ménages à travers des prêts garantis par l’État, à la vente d’une partie des logements HLM à leurs locataires et à la généralisation du « bail glissant » pour favoriser le retour sur le marché locatif privé de plusieurs centaines de milliers de logements, aujourd'hui inoccupés.signature nda 0

Publié dans Programme

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