Des risques du Qataris Saint Germain…

Publié le par Debout La République Pas-de-Calais

À l’heure où la rémunération indécente promise au footballeur Zlatan Ibrahimovic par le PSG, club détenu depuis peu par le fonds souverain du Qatar, la question des rémunérations pharaoniques de certains sportifs et de la détention du patrimoine français par cet émirat se pose.

Sur Europe 1, Jérôme Cahuzac, Ministre du Budget, affichait un semblant de stupeur quant à la rémunération de 14M€ annuels nets pour la star du football ; car contrairement aux hauts revenus supérieurs à 1M€ qui seront imposés à 75 % dès 2013 provenant d’un travail, les revenus de ces footballeurs seront taxés à 75% mais de manière lissée sur plusieurs années… Pourquoi cela ? avons nous réellement besoin de footballeurs à payer plusieurs millions d’euros par an alors que le peuple français souffre et doit réaliser des efforts considérables pour sortir de la crise ? La réponse viendra d’elle même…

Plus généralement se pose la question de la détention du patrimoine français par les Qataris. Les investissements directs étrangers sur notre territoire sont vertueux pour l’économie nationale lorsqu’ils s’implantent en créant de l’emploi pour les français. Mais les investissements du Qatar via son fonds souverain sont quant à eux néfastes pour le France, et cela pour trois raisons :

- le fonds souverain prend des participations dans les grandes sociétés françaises (Total, LVMH, Vivendi…) sans apporter de plus-value pour l’emploi ;

- les investissements qataris ne font que grignoter le patrimoine national pour imposer leurs modes de gestion ;

 - le fonds d’investissement qataris dans les banlieues françaises, censé soutenir les projets des jeunes de banlieues n’est qu’une arnaque. Les financements émanant de ce fonds ne pourront être accordés que dans le respect des règles de la finance islamique, ce qui aura pour seul impact de favoriser encore plus le communautarisme dans les banlieues françaises.

Bien sûr ne comptons pas sur le gouvernement de gauche libérale qui vient de prendre le pouvoir pour stopper cette conquête financière de l’émirat ; il faudrait pour cela oser parler du rôle de la frontière, du recloisonnement des marchés et de leur réglementation.

Rémi Berger, Vice président DLJ en charge du projet et de l’Action militante

Publié dans Dans l'actualité

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